Pourtant, le cloître du Bon Sauveur, à quelques pas de la rue Caponnière, est destiné à disparaître d'ici à 2011 dans le cadre de la création d'un complexe de 300 logements : 'la nouvelle référence résidentielle de Caen”, selon la société Eiffage Immobilier, responsable du projet. 'S'il est détruit, au moins que cela ne se passe pas dans l'ignorance !”, exprime avec conviction Franck Serre, riverain du cloître.
Entouré de ses voisins Emmanuel Guitton et Alain Gicquere, il se dit stupéfait par ce vaste projet immobilier. Nous avons une double interrogation : pourquoi ces bâtisses du Bon Sauveur, en pierres de Caen, ne peuvent-elles pas être réhabilités en appartements comme cela a été le cas pour notre résidence, l'Hôtel de Villers, autrefois lycée Jeanne d'Arc ? Ou alors, pourquoi la Ville ne pourrait pas faire du cloître un espace public ?
Destruction prévue dans un mois
Franck Serre et plusieurs riverains du Bon Sauveur ont décidé d'interpeller le député-maire, Philippe Duron, mais aussi l'architecte des Bâtiments de France. Le cloître a été jugé sans valeur architecturale. En revanche, la chapelle du Bon Sauveur est classée depuis 2006 au titre des Monuments historiques. Celle-ci ne sera donc pas détruite. Mais le cloître a fait l'objet d'un permis de démolir en juillet 2009 et un permis de construire a été délivré trois mois plus tard. L'affichage du permis de démolir a été placé rue Saint-Ouen, à l'abri des regards. La commercialisation, en revanche, se fait rue Caponnière, à la vue de tous, s'indignent les riverains. La démolition devrait débuter dans à peine un mois. Même s'ils savent leur combat probablement vain, les trois voisins organisent une opération, samedi 5 juin à 14h30, où tous les défenseurs du cloître sont conviés. Nous reproduirons au sol une grande croix-rouge qui indiquait aux Alliés pendant la guerre de ne pas bombarder. Le site abritait des réfugiés. Un site qui, même s'il est assez méconnu, fait partie intégrante de l'histoire de notre ville.
Entouré de ses voisins Emmanuel Guitton et Alain Gicquere, il se dit stupéfait par ce vaste projet immobilier. Nous avons une double interrogation : pourquoi ces bâtisses du Bon Sauveur, en pierres de Caen, ne peuvent-elles pas être réhabilités en appartements comme cela a été le cas pour notre résidence, l'Hôtel de Villers, autrefois lycée Jeanne d'Arc ? Ou alors, pourquoi la Ville ne pourrait pas faire du cloître un espace public ?
Destruction prévue dans un mois
Franck Serre et plusieurs riverains du Bon Sauveur ont décidé d'interpeller le député-maire, Philippe Duron, mais aussi l'architecte des Bâtiments de France. Le cloître a été jugé sans valeur architecturale. En revanche, la chapelle du Bon Sauveur est classée depuis 2006 au titre des Monuments historiques. Celle-ci ne sera donc pas détruite. Mais le cloître a fait l'objet d'un permis de démolir en juillet 2009 et un permis de construire a été délivré trois mois plus tard. L'affichage du permis de démolir a été placé rue Saint-Ouen, à l'abri des regards. La commercialisation, en revanche, se fait rue Caponnière, à la vue de tous, s'indignent les riverains. La démolition devrait débuter dans à peine un mois. Même s'ils savent leur combat probablement vain, les trois voisins organisent une opération, samedi 5 juin à 14h30, où tous les défenseurs du cloître sont conviés. Nous reproduirons au sol une grande croix-rouge qui indiquait aux Alliés pendant la guerre de ne pas bombarder. Le site abritait des réfugiés. Un site qui, même s'il est assez méconnu, fait partie intégrante de l'histoire de notre ville.
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