On les appelle les “miquelots” : à l’instar des milliers de pélerins arpentant chaque année les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, ceux-ci marchent sur les traces de Saint Michel. Les 24 et 25 octobre, les Rencontres européennes des sites consacrés à l’archange rassemblaient à Caen Français, Italiens et Espagnols tous acquis à la cause. Avec l’objectif d’étendre un réseau déjà constitué de 3 000 kilomètres de chemins, reliant par exemple à terme l’île britannique de Saint Michaël’s Mount, dans les Cornouailles, au Monte Gargano, dans le sud de l’Italie. Car on trouve des lieux dédiés à Saint Michel jusqu’en Finlande !
Un culte propice au tourisme
“On parle du culte 'aérien' de Saint Michel, car ces sites dédiés sont situés sur des hauteurs naturelles : une montagne, une grotte, une île... Il fallait être surhumain pour accéder à certains endroits impossibles”, explique Vincent Juhel, historien à l’association Les Chemins de Saint Michel. Des lieux particulièrement propices au tourisme, auxquels l’association compte bien contribuer par son initiative.
“Ces itinéraires culturels, au-delà de leur aspect spirituel et introspectif, ont vocation à s’ouvrir à tous les publics : encourager les rencontres, partager une culture européenne commune autour de notre patrimoine et de notre environnement”. Leur fréquentation à des effets bénéfiques, aussi, d’un point de vue économique : l’hébergement et la restauration des “miquelots” peuvent devenir une manne financière pour certains sites, comme ils l’ont été pour ceux de Saint-Jacques. Les collectivités sont donc partie prenante, et rejoignent peu à peu l’association.
Le symbole de ces chemins, un Mont Saint-Michel bleu surmonté d’un bâton de pélerin, devrait progressivement s’installer sur des panneaux, au bord des chemins, et dans toute l’Europe.
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