Pourquoi les personnes obèses mangent trop alors que l’hormone de la faim, la ghréline, est à un taux normal voire bas dans leur organisme ? Des chercheurs rouennais de l’équipe Inserm-Université de Rouen de l’Unité 1073 “Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau” ont trouvé l’explication et viennent de la publier dans la revue Nature Communications. Aux côtés d’autres chercheurs internationaux, l’équipe emmenée par Pierre Déchelotte a “mis en évidence dans le sang des patients obèses la présence d’anticorps particuliers, ou immunoglobulines qui reconnaissent la ghréline et modulent l’appétit”.
Ces anticorps rendent l’hormone plus résistante, ce qui explique la faim tenace des personnes souffrant d’obésité. “Notre découverte ouvre une nouvelle piste pour concevoir des traitements agissant au coeur de ce mécanisme pour réduire l’hyperphagie (alimentation excessive) observée dans le cas de l’obésité”, souligne Pierre Déchelotte. Un nouvel espoir pour arriver, un jour, à traiter cette maladie moderne.
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