“L’idée était au départ de répondre aux soucis causés par ce public au CHU qui n’était pas en mesure de les accueillir”, explique Nicolas Schmite, responsable du restaurant. Ce “public” a changé depuis quelques années. “Nous recevons de plus en plus de jeunes et de femmes. C’est signe que la grande précarité ne touche pas seulement des marginaux”.
Parer à l’urgence
En moyenne, 35 personnes s’y restaurent chaque jour. Elle viennent aussi chercher un accompagnement. “Nous sommes face à des personnes en rupture sociale totale pour la plupart. Il faut les aider à effectuer un certain nombre de démarches, administratives mais aussi médicales. Le but est de parer à l’urgence mais aussi de faire en sorte qu’ils gagnent en autonomie”. Il faut aussi reconnecter ce public au monde, au-delà de la dure vie de la rue. “Nous organisons régulièrement des sorties au musée, au cinéma ou à la plage. Ces personnes sont des accidentés de la vie, pas des incultes”.
Pratique. La Chaloupe, 1 place Saint-Vivien à Rouen. Ouvert de 9h30 à 16h30, du lundi au vendredi.
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