La poisse. Alors qu’il devrait arpenter tous les jours les quais de la rive gauche, à Rouen, Gérard Poetschke, le patron du restaurant ambulant L’Ours Noir et président du Comité de promotion et d’animation de la Saint-Romain, est cloué dans sa caravane, le pied dans un bandage. Qu’importe, ce n’est pas cela qui l’empêchera de l’orchestrer une nouvelle fois.
Fidèle Ours Noir
L’homme a la fête foraine dans les gènes. Petit, il a vu ses parents reprendre les rênes de l’Ours Noir, avant que vienne son tour. Depuis 1955, on y sert des porcelets tout chauds aux milliers de visiteurs. “Nous sommes fidèles à la tradition et c’est cela qui plaît. Ce n’est pas un restaurant gastronomique, mais nos porcelets sont de qualité, élevés dans la région”, souligne Gérard Poetschke. “Tout le monde vient à l’Ours Noir, toutes les classes sociales”.
S’il ne sera pas sur place cette année, sa femme Jeannine, elle, ne chômera pas. Tous les jours, dès 7h30 le matin, elle sera sous la tente du restaurant pour préparer le repas du midi et “coacher” la cinquantaine d’employés. “Quant à moi, je ferai les comptes et je serai pendu au téléphone, avec les autres forains... pour qu’ils mettent la main à la poche ! La promotion de la foire et notre système de solidarité ont un coût”, glisse-t-il.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.