Né en 2005, le concept est simple. “C’est une alternative sociale aux maisons de retraites et aux résidences services”, indique Daniel Robin, directeur général de la Plaine Normande qui propose ces logements.
Un équipement spécial
Le Papy loft de Boos connait le succès. Yves Chevalier y vit avec sa femme depuis quatre ans. Ici, tout le monde se connait et est prêt à se rendre service : “Nous n’appelons pas le plombier mais le voisin quand il y a une fuite. Nous sommes souvent chez les uns, chez les autres pour donner un coup de main”, raconte M. Chevalier.
Un esprit d’entraide et de partage que chacun entretient. Anniversaires, fête des voisins, de la moisson, tout est prétexte à se réunir. “C’est comme une grande colocation avec un vrai esprit de solidarité.” Proches des services, les Papy Loft se compose de dix ou quinze logements individuels, type T2 et T3 avec une pièce collective et un grand jardin commun. Chaque appartement est équipé d’une douche à l’italienne, volets roulants et de barres de soutien: des installations adaptées aux personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant.
La seule condition pour accéder à ce logement social est l’âge, il faut avoir au moins 60 ans.Actuellement, la Seine-Maritime compte trois Papy Loft : à Gainneville, près du Havre, à Cléon et à Boos. Un quatrième aurait pu voir le jour à Montivilliers : le projet a été abandonné à cause du terrain. Même si les collectivités semblent intéressées par le concept, il faut répondre à plusieurs conditions difficiles à réunir. “Nous souhaitons être proches des commerces et avoir un terrain de 2500m2. Ce n’est pas facile à trouver”.
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