C'était en novembre 2011 : des militants anti-nucléaires radicaux se frottaient violement aux forces de l'ordre pour perturber le passage d'un convoi de déchets nucléaires vitrifiés renvoyés en Allemagne, les plus radioactifs. Il devait s'agit du dernier convoi de ce type géré par l'usine Areva-La Hague.
Néanmoins, Greenpeace, par la voix de son spécialiste des questions nucléaires Yannick Rousselet, indique que des convois de déchets vitrifiés pourraient de nouveau transiter par le port de Cherbourg ou traverser le Cotentin par voie ferroviaire. En effet, l'entreprise britannique BNFL, en Angleterre, aurait signé des contrats avec l'Allemagne et la Suisse pour le traitement de déchets vitrifiés.
Des retours dès 2013
Yannick Rousselet a donc alerté la Commission locale d'information de l'usine Areva de Beaumont-Hague sur des possibles convois qui interviendraient dès 2013 pour les déchets suisses, dès 2015 pour les déchets allemands. " Les combustibles irradiés suisses avaient été transportés vers le Royaume-Uni via le port de Dunkerque, où Areva était propriétaire d’un terminal ferroviaire-portuaire, qui a été vendu depuis. La Suisse doit donc rapatrier 104 tonnes de déchets vitrifiés de très haute activité."
Le premier convoi suisse pourrait être organisé avant la fin de l'année, précise Greenpeace qui tient ses informations d'une source interne à BNFL. Ces informations ne sont pas encore confirmées par les exploitants et les transporteurs. "Lors du dernier de ces convois vers l'Allemagne, des groupes non affiliés à ceux habituellement présents en Cotentin ont fortement perturbé le départ du train, occasionnant des violences condamnables" rappelle encore Yannick Rousselet aux membres de la Cli.
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