Rafat Ramzy a passé la cinquantaine. Pizzaiolo depuis plus de trente ans dans divers établissements parisiens, il est récemment tombé amoureux de la Normandie et a décidé de s’y installer. Mais sans argent à son arrivée, il ne peut se lancer dans son rêve : acheter un camion-pizza, et devenir son propre patron. "Il me fallait 15 000 euros pour le véhicule, et 3 000 euros pour me lancer, acheter mes produits et disposer d’un petit peu de trésorerie", se souvient-il. Il contacte alors à Ifs l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE), qui l’aidera à mener son projet à bien en lui accordant un microcrédit de plusieurs milliers d’euros. "Ce prêt m’a sauvé la vie", n’hésite pas à dire le pizzaiolo.
Comme lui, les auto-entrepreneurs Driss Gabriel et Sandra Dubois n’ont pas pu obtenir de crédit par le biais d’une banque. Un refus lié à leurs ressources insuffisantes, mais qui leur ouvre les portes des aides de l’Adie, souvent considérées comme une dernière chance. L’association a ainsi accordé 6 000€ au premier pour lancer son activité de menuiserie à Verson, et 2 000€ à Sandra Dubois, qui exerce dorénavant en tant qu’esthéticienne à domicile. Et permis de relancer trois personnes sans activité...
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