Depuis près de 5 mois, les salariés d'Euriware, qui emploie notamment 450 personnes à Equeurdreville, se battent contre la vente de leur société, filiale informatique d'Areva. S'ils ont finalement eu la confirmation de la vente d'Euriware au groupe Capgemini, la semaine dernière, ils ne connaissent toujours pas les modalités de cette cession en terme d'effectifs et de sûreté nucléaire.
Bernard Cazeneuve, ministre du Budget et ex-maire de Cherbourg, a convoqué ce lundi 21 octobre syndicats et direction d'Areva. "Il y a eu un remontage de bretelles de la part du ministre, qui demande à Areva un réel dialogue social et des garanties pour les salariés. Sur la vente en elle-même, il estime que ce n'est pas de son ressort" précise Pascal Evariste, représentant CGT, à l'issue de la réunion.
"Il n'a pas parlé de moratoire"
"Nous aurions aimé l'entendre parler de moratoire, qui aurait retardé la vente, mais il a simplement précisé qu'il faut du temps au temps. La balle est dans le camp d'Areva à présent. Quant au dialogue social, nous verrons s'il est de meilleure qualité demain, lors d'un CCE avec Capgemini" continue Pascal Evariste.
Capgemini et Areva ont jusqu'à deux ans pour négocier les conditions de la vente, temps durant lequel salaires et maintien des emplois sont garantis. Sur les 450 salariés du nord-Cotentin, seuls 80 automaticiens devraient être conservés par Areva.
BONUS AUDIO : les précisions de Pascal Evariste, délégué CGT
Euriware : Cazeneuve demande un "réel dialogue social"
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