Celui-ci a reçu une bille en métal dans l’arcade sourcilière. Ces armes sont vendues en toute légalité. Dans quelques boutiques rouennaises, nous pouvons trouver ces armes factices. Dans l’une d’entre elles, seules les armes délivrées sans déclaration nécessaire sont mises en vente. “Cela concerne toutes celles dont la force de la bille ne dépasse pas deux joules”, explique un commerçant souhaitant garder l’anonymat. Par précaution, ce dernier ne vend ces articles qu’aux majeurs pouvant présenter une pièce d’identité lors de l’achat.
Elles ressemblent à de vraies armes
Si les armes factices sont avant tout destinées au jeu, comme l’airsoft - une activité utilisant des répliques d’armes qui ont pour recharge des billes en plastique ou en métal ou des boules en caoutchouc - certains s’en servent comme moyen de défense ou d’intimidation. “Ce qui est dangereux, indique le commerçant, c’est que toutes les armes ressemblent de très près à des vraies” avant d’ajouter : “et plus elles y ressemblent, plus les gens les achètent”. Autre danger : une fois sortie du magasin, le vendeur ne sait pas ce que va devenir l’objet. Par acquis de conscience, il rappelle toujours à ses clients que le port d’armes, même factices, est interdit. Tendre un faux pistolet pour faire peur à autrui est passible de prison.
Du côté des agents de l’ordre, les policiers considèrent les détenteurs d’armes factices comme ceux qui en portent de vraies. “C’est lors des interpellations ou des perquisitions que les agents prennent connaissance de la nature de l’arme” indique-t-on à l’hôtel de police de Rouen. Avant, c’est difficile de le faire, les deux armes étant semblables.
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