“L’eau a envahi le bâtiment, des plafonds se sont effondrés... La cage d’ascenseur était totalement inondée”, se rappelle Pierre Sineux, président de l’Université. Les livres n’ont pas été épargnés : volumes trempés, reliures abîmées, couvertures déchirées... Près de 4% des fonds de la bibliothèque universitaire ont dû être jetés. Pour les contenus moins sévèrement touchés, le sauvetage a débuté dès le lendemain de l’épisode orageux. “Ils ont été conditionnés, volume par volume, dans des sachets en plastique”, explique Annie Hélot, la directrice. “Puis congelés”.
Le froid interrompt en effet le moisissement des pages. “Il permet de gagner du temps sur le temps. De trouver la bonne méthode de restauration et surtout, le financement qui va avec”, souligne t-elle. Et plus l’abaissement de la température est rapide, plus les cristaux de glace formés dans les documents sont réduits, limitant ainsi cisaillements et déchirures des fibres du papier.
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