Pourquoi vous représentez-vous ?
“Je suis très attaché à ma ville. Les Hérouvillais m’ont fait confiance dès le premier tour en 2008. Il reste encore beaucoup à faire. Demain, la politique de la communauté d’agglomération impactera encore plus leur vie et je m’engage à ce que notre commune s’inscrive le mieux possible dans un projet global dans le cadre de Caen la mer".
Comment comptez-vous renforcer le poids d’Hérouville dans l’agglomération ?
“En tant que vice-président, je n’ai pas trouvé ma place au sein de l’agglomération du fait de mon étiquette Modem, ce qui est regrettable. Depuis 2008, si l’on est pas d’accord avec la ligne politique déterminée par Philippe Duron et les maires qui la soutiennent, on est catalogué dans l’opposition. Depuis cinq ans, je ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur les dérives budgétaires inconsidérées en terme de fonctionnement et d’investissements. Un audit a démontré que, si nous n’augmentons pas la part des impôts dans le budget actuel, Caen la mer se retrouvera rapidement en cessation de paiement. Il est hors de question de les augmenter. Il faut donc réduire la voilure. Ces six prochaines années seront déterminantes pour l’avenir de l’agglomération".
A Hérouville, que vous reste-il à conduire ?
“La rénovation urbaine d’Hérouville, débutée en 2006, est une belle aventure que je souhaite prolonger durant trois années de travaux importants. Nous devons amplifier le développement économique de la ville. Le mois de janvier sera l’occasion de présenter mes propositions dans ce sens".
Que pouvez-vous faire pour l’emploi ?
“Il faut raisonner là encore en termes d’agglomération et éviter que chaque maire cherche dans son coin à développer des activités au profit de sa seule commune. La réflexion globale que nous menons actuellement sur la Presqu’île est le seul sujet sur lequel je m’accorde avec Philippe Duron. Si nous constatons des avancées dans le domaine de la recherche et du développement, on peut déplorer de gros manques dans le secteur industriel. Enfin, il faut diminuer la pression fiscale qui pèse autant sur les entreprises que sur les ménages".
Quels seraient vos points faibles face à votre principal adversaire socialiste ?
“A Hérouville, les socialistes ne se sont jamais remis de leur défaite en 2001. A les entendre, rien depuis cette date n’a été fait, alors qu’Hérouville pousse l’agglomération vers le haut, tant en matière de développement économique, avec la Zac Citis, que sur le plan du logement. Il sont dans le déni permanent de la réalité".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.