L'affaire est très sérieuse et complexe. L'audience a duré 2h30.
C'est dans les années 2000 que Philippe Miguet a été ordonné par Monseigneur Nicolas, des chrétiens de St Thomas.
L'affaire est mal engagée : Nicolas est un usurpateur.
« J'ai été ordonné validement, non licitement », explique Philippe Miguet, grande barbe, et tout de noir vêtu.
Miguet fini par atterrir à Chandai, près de l'Aigle, où il a un monastère, mais aussi une pléiade d'associations cultuelles et caritatives, notamment à destination d'orphelinats au Cameroun. Mais il n'a pas de comptabilité en bonne et due forme et le Cameroun se plaint de ne pas avoir reçu l'argent versé par des fidèles.
Les évêques, les vrais : ceux d’Évreux et de Sées s'étonnent des activités de leur « pseudo » collègue. Ils saisissent le parquet.
L'avocat de Miguet explique qu'un tribunal laïc n'est pas compétent pour décider si son client est vrai évêque, ou pas.
Il plaide la relaxe après avoir démontré qu'il n'y a pas eu enrichissement personnel.
La procureure de la République a requis 1 an de prison ferme pour escroquerie, et 15.000 euros d'amende.
Le délibéré est attendu le 5 décembre prochain.
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