Avec les problèmes de dette souveraine dans la zone euro, la crise mondiale entre dans une deuxième phase. Celle-ci se réglera moins 'facilement” que la première (celle de 2008, avec les faillites bancaires anglo-saxonnes et la mobilisation en catastrophe de tous les Etats du G20). La seconde phase est un produit de la première : c'est pour tenter de calmer le casino international (en termes polis : les 'marchés financiers”) que les Etats se sont endettés dans des proportions inédites. Endettement qui 'panique” maintenant les mêmes marchés financiers....
Ceux-ci accusent les Européens de ne pas avoir de plan pour réduire sans délais leurs déficits. Ils leur reprochent aussi de ne pas savoir comment relancer la croissance en Europe... Or, explique le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, une austérité excessive (pour réduire les déficits) aurait pour effet de tuer la croissance ! Et la croissance est indispensable à un assainissement définitif des finances publiques... C'est un cercle vicieux.
D'où la venue en Europe, cette semaine, du secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner (retour de Chine) : celui-ci est passé à Berlin et à Londres pour prier les Européens de mettre en uvre leur plan de stabilisation, mais de ne pas réduire leurs dépenses publiques au point d'empêcher la reprise européenne, nécessaire à l'économie mondiale.
Pour comprendre l'inquiétude de Washington, il faut savoir que les banques américaines sont exposées pour 1.500 milliards de dollars à l'ensemble de l'Union européenne. Et que les cinq principales banques américaines sont exposées pour 190 milliards de dollars à la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Portugal et l'Espagne, qui sont précisément devenus les bêtes noires des marchés... et l'inquiétude du reste de l'Europe. La crainte de pertes massives dans ces pays risque de forcer les banques à resserrer le crédit, avec des conséquences dangereuses pour le reste des pays développés.
Débats à Bruxelles
La semaine dernière, à Bruxelles, les ministres européens des finances ont parlé de règles budgétaires plus rigoureuses et de réduction des écarts de compétitivité entre les états membres de l'UE, pour une meilleure convergence des politiques économiques. Ils ont même évoqué un renforcement (euphémisme) de l'inexistante gouvernance économique européenne. Et la création d'un mécanisme de résolution et de gestion des crises... Mais l'Allemagne s'est faite moins pressante dans sa volonté d'instaurer une discipline budgétaire allant jusqu'à la mise en faillite des Etats les plus endettés, c'est-à-dire leur expulsion de la zone euro. Suggestion qui avait encore aggravé les convulsions des marchés...
Ceux-ci accusent les Européens de ne pas avoir de plan pour réduire sans délais leurs déficits. Ils leur reprochent aussi de ne pas savoir comment relancer la croissance en Europe... Or, explique le prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, une austérité excessive (pour réduire les déficits) aurait pour effet de tuer la croissance ! Et la croissance est indispensable à un assainissement définitif des finances publiques... C'est un cercle vicieux.
D'où la venue en Europe, cette semaine, du secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner (retour de Chine) : celui-ci est passé à Berlin et à Londres pour prier les Européens de mettre en uvre leur plan de stabilisation, mais de ne pas réduire leurs dépenses publiques au point d'empêcher la reprise européenne, nécessaire à l'économie mondiale.
Pour comprendre l'inquiétude de Washington, il faut savoir que les banques américaines sont exposées pour 1.500 milliards de dollars à l'ensemble de l'Union européenne. Et que les cinq principales banques américaines sont exposées pour 190 milliards de dollars à la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Portugal et l'Espagne, qui sont précisément devenus les bêtes noires des marchés... et l'inquiétude du reste de l'Europe. La crainte de pertes massives dans ces pays risque de forcer les banques à resserrer le crédit, avec des conséquences dangereuses pour le reste des pays développés.
Débats à Bruxelles
La semaine dernière, à Bruxelles, les ministres européens des finances ont parlé de règles budgétaires plus rigoureuses et de réduction des écarts de compétitivité entre les états membres de l'UE, pour une meilleure convergence des politiques économiques. Ils ont même évoqué un renforcement (euphémisme) de l'inexistante gouvernance économique européenne. Et la création d'un mécanisme de résolution et de gestion des crises... Mais l'Allemagne s'est faite moins pressante dans sa volonté d'instaurer une discipline budgétaire allant jusqu'à la mise en faillite des Etats les plus endettés, c'est-à-dire leur expulsion de la zone euro. Suggestion qui avait encore aggravé les convulsions des marchés...
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