“Cela se développe mais pas comme il le faudrait”, souligne Bruno Truchon, gérant d’ATB Sécurité. Selon le professionnel, la concurrence est trop rude dans le domaine et “les produits proposés par les banques ou assurances ne sont pas toujours adaptés, donc moins chers”. Ils proposent généralement des capteurs qui prennent des photos. Lui vend plutôt des caméras avec stockeur numérique. Elles enregistrent jusqu’à 30 jours d’images comme le veut la loi. Au delà, elles s’autoécrasent.
La caméra : une option
“Généralement,les acheteurs de caméras de vidéosurveillance ont été victimes d’un cambriolage. Mais la caméra n’est qu’une option par rapport à l’alarme. Elle ne dissuade pas les voleurs et ne sert pas à les reconnaître. Elle permet juste une levée de doute et pourra servir aux enquêteurs”, précise Bruno Truchon. Pour lui , la base de la sécurité est l’alarme. “Elle n’empêchera pas un voleur de rentrer dans un logement, mais elle évitera qu’il reste sur place”.
Un kit de base comprenant deux détecteurs, une sirène intérieure et une centrale coûte 900€. “Dès qu’on est en dessous, il faut faire attention”. En moyenne, les maisons sont équipées de deux ou trois détecteurs qu’il faut placer dans les zones à risque comme les couloirs, le salon-salle à manger, le garage et le sous-sol. Nouvelle demande des particuliers : les alarmes de nuit, après les nombreux home-jacking, et celles qui détectent les animaux.
Pour Bruno Truchon, la meilleure protection, c’est la fumée. Elle permet de ne pas voir son doigt à quelques centimètres du visage. “Si les fournisseurs baissent leurs tarifs, cela se développera parce qu’un voleur ne peut pas voler ce qu’il ne voit pas”.
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