Juin 2011, à Rouen. “Des personnes irresponsables s’accaparent l’outil militant à des fins personnelles” : tels auraient été les mots écrits par le prévenu, adhérent au PS, à une cinquantaine d’autres militants. Des propos jugés “diffamatoires” par la victime en charge de la communication de la section locale socialiste, mais qualifiés de “pas bien méchants” par la défense.
Tensions politiques
Entre le 10 juin et le 4 juillet 2011, le prévenu travaillait au lycée Flaubert à Rouen. A cette époque, quatre mails furent envoyés. Les trois premiers partirent de l’un des ordinateurs du lycée, le dernier de celui de sa mère. Le prévenu nia mais ne cacha pas son animosité à l’encontre de la victime. Les querelles entre les deux hommes étaient telles que l’inculpé avait été radié avant d’être réintégré au sein du PS début 2011.
Le 7 octobre dernier, face au tribunal de Rouen, le prévenu s’est estimé “victime d’une tentative de piratage visant à l’éliminer politiquement”.
“Pourquoi le complot interviendrait-il six mois après la réintégration ?” a fait remarquer la partie civile. “N’aurait-il pas dû intervenir juste après ?” Et ces propos sont-ils diffamatoires, au sens pénal du terme ? L’inculpé, reconnu coupable, a été condamné à une amende de 500 €.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.