Il risque jusqu'à 10 ans de prison et c'est seulement à la barre qu'il semble prendre conscience que sa vie peut basculer. Très vite, il fond en larmes comme un enfant. Mais les faits sont là et, il faut le bien dire, l'agression à laquelle il a participé, est d'une rare violence.
Lors d'une soirée très alcoolisée avec deux copains, il ne trouve rien de mieux que de vandaliser une quinzaine de voitures. Une propriétaire de l'un des véhicules, descend de chez elle et menace la bande d'alerter la police.
S'en suit un tabassage en règle d'une violence inouïe. La femme de 35 ans reçoit une volée de coups de poing, de coups de pied, aussi, en pleine face. Les trois jeunes la laisseront à terre, avant de s'enfuir. Ils volent son portable, au cas où, elle tenterait d'appeler au secours.
Le jeune prévenu regrette mais son mea culpa est bien tardif. Pendant sa garde à vue, il s'est toujours défossé sur ses deux comparses: des mineurs de 17 ans. Pour mieux préparer sa défense, son avocat obtient toutefois un report d'audience au 10 juin. Mais malgré ses sanglots et son casier vierge, le tribunal le place sous mandat de dépôt. Le jeune homme, livide, est donc incarcéré directement.
Bonus AUDIO / Récit complet d'Antoine Gillot.
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