Ce service se donne pour mission d’accueillir les victimes de violences conjugales, routières ou sexuelles, mais aussi les victimes d’agressions sur la voie publique ou entre voisins. L’an dernier, les médecins légistes du CASA ont reçu 4 065 victimes, parmi lesquels 16,5 % de mineurs. Parce que la réponse judiciaire à des violences n’est jamais la seule, le CASA offre la possibilité aux victimes de bénéficier d’une prise en charge globale en un même lieu, à savoir les soins, les constats de violences et la prévention des récidives. “Ce n’est pas parce que l’auteur a été condamné que la victime n’a pas besoin d’un suivi”, précise le Professeur Bernard Proust, neurologue et professeur de médecine légale au CASA.
Toujours ouvert
Le CASA travaille avec les services de gériartrie, pédiatrie et gynécologie. Sur place médecins légistes, psychologues, infirmières et assistantes sociales aident les victimes dans leurs différentes démarches. “Nous leur permettons de s’exprimer et de se faire soigner même si elles ne veulent pas porter plainte”.
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