On a totalisé 5 435 ventes de résidences secondaires en 2009, 7 184 en 2010, 6 713 en 2011 et seulement 4 606 en 2012... sur le territoire du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Caen, un bassin de 350 000 habitants. Ces chiffres soulignent bien une désaffection rapide dans ce secteur particulièrement sensible à l’évolution de la fiscalité.
"C’est d’abord un marché de confiance", confirme Jean-Michel Boisset, représentant des notaires de Basse-Normandie. "L’augmentation de la durée d’imposition sur les plus-values immobilières de 15 à 30 ans avait donné un bien mauvais signe, début 2012. Il a logiquement entraîné un arrêt brutal des transactions".
Un abattement de 25%
Face à cette situation, le barème a été revu au 1er septembre, et la plus-value est désormais imposée de manière décroissante jusqu’à 22 ans. Un abattement supplémentaire de 25% a également été mis en place pour les ventes intervenant avant le 31 août 2014. "Tout ça, en attendant une reprise de la croissance, facteur décisif pour rééquilibrer le marché". Cela sera-t-il suffisant pour relancer un marché en berne, dont les actuels rescapés restent les biens d’exception et les habitations de front de mer ?
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