Jusqu’à l’âge de 7-8 ans, l’homme aurait vécu en Palestine. Ensuite, il serait parti en Egypte, puis serait venu vivre en Europe où il aurait erré quelques années avant d’entrer en France en 2008. Août 2010, la Préfecture délivra un arrêté de reconduite à la frontière. Arrêté que l’administration tenta de mettre à exécution. En vain. En décembre 2012, la police interpella l’homme au volant de son véhicule pour lui remettre une première convocation qu’il refusa.
15 jours de prison
Un mois plus tard, quand il fut intercepté pour la même exhortation, il la rejeta, à nouveau. En août, il fut mis en situation de rétention. La Préfecture présenta successivement le dossier aux autorités palestiniennes et aux autorités algériennes. Nulles ne le reconnurent. Finalement, ce fut le Consulat de Tunisie qui le convoqua. Il s’y déroba.
Le 27 septembre dernier, face au tribunal de Rouen, l’homme, qui se fait appeler M. A., a certifié n’avoir ni papier, ni parent, enfant ou compagne. Est-il seulement la personne qu’il prétend ? Le procureur a requis une peine d’emprisonnement suffisamment longue pour permettre aux autorités préfectorales de garantir le retour du détenu dans son pays d’origine. Il a été condamné à 15 jours de prison.
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