Elle est déjà séparée depuis quelques mois du prince Charles quand elle fait la connaissance d’un chirurgien pakistanais, Hasnat Khan. Très vite, la princesse Diana est séduite par cet homme simple qui ne semble nullement impressionné par sa notoriété. Mais vivre un grand amour avec la femme la plus célèbre du monde n’est pas de tout repos, lorsqu’on n’a nulle envie de connaître la même notoriété qu’elle.
Centré sur le dernier grand amour de Lady Di (et non pas sur sa relation avec Dodi Al-Fayed), ce film brosse un portrait attachant de “la reine des cœurs”. Certes, on est un peu déçu que le réalisateur du brillant “La chute”, sur les derniers jours d’Hitler dans son bunker, n’ait pas vraiment su dépasser son sujet avec cette héroïne emblématique, dont il ne parvient qu’à faire un portrait, certes attachant, mais un peu banal, voire à l’eau de rose.
Naomi Watts, qui ne ressemble pas vraiment à son modèle, parvient, grâce à son immense talent, à reproduire certaines de ses attitudes et mimiques, et elle insuffle beaucoup d’émotion dans son interprétation.
Malgré ses quelques défauts, le film parvient à montrer la princesse Diana sous un jour plutôt nuancé, à la fois émouvante, volontaire, voire bagarreuse et, surtout, très manipulatrice, en particulier avec les journalistes.
Sans être un chef-d’œuvre, ce film émouvant se regarde sans ennui, mais sans passion.
Drame britannico-franco-belge de Oliver Hirschbiegel, avec Naomi Watts (Diana), Naveen Andrews (Hasnat Khan), Douglas Hodge (Paul Burrel), Charles Edwards (Patrick Jephson), Geraldine James (Oonagh Toffolo), Juliet Stevenson (Sonia), Cas Anvar (Dodi Al-Fayed), Daniel Pirrie (Jason Fraser) (1 h 48).
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