Parce que les médicaments récupérés par les pharmaciens dans leur officine auprès de leur client, puis envoyés à des associations humanitaires, n’arrivaient pas toujours à destination, tous les produits recyclés sont désormais remis à un grossiste depuis 2008. En principe. Ils sont ensuite incinérés.
Contre la pollution
"Nous avons obligation d’accepter tous les médicaments qu’on nous remet", explique Joël Herbland, pharmacien dans le centre-ville de Caen. "Tout va dans le même carton, sauf les déchets d’activités de soins à risques infectieux comme les piqûres, pour plus de sécurité".
"Ce recyclage est important pour éviter les accidents domestiques avec par exemple un enfant qui jouerait avec des médicaments, explique Thomas Proux, vice-président du Conseil régional de l’ordre des pharmaciens. Mais aussi pour éviter qu’ils ne soient jetés à la poubelle et qu’ils génèrent une pollution."
Des 22 régions métropolitaines, la Basse-Normandie figure au 12e rang du classement du nombre de médicaments rapportés en pharmacie annuellement, avec 228 grammes par habitant, soit 339 tonnes au total. Ce chiffre croît de 1% chaque année.
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