La première IS de 1998 ne cachait pas son jeu : incarner une sorte de BMW Série 3 à la mode nippone. La seconde de 2005 mettait davantage sa propre personnalité en avant, avec qualité japonaise mais tenue de route “à l’européenne”. La troisième génération qui vient d’apparaître réalise en quelque sorte la synthèse des deux premières.
Mais si cette berline “premium” peut être animée par un beau mais classique V6 essence 2,5 l. de 207 ch bien trop “malussé” chez nous, la marque de luxe de Toyota lui a ajouté un argument plus fort : l’introduction d’une motorisation hybride essence-électrique dernier cri. En clair, l’IS 300h aligne 223 ch dopés par la puissance électrique, avec des performances à l’avenant.
Mais cette vraie routière peut aussi jouer sur le registre de l’économie, non sans brio, en la menant “pied léger”.
Version sport
Alternative crédible des routières allemandes “premium”, l’IS 300h a même l’affront de les narguer sur leur pré-carré, à travers une superbe version F Sport, dont le design manifestement plus agressif traduit une sportivité accrue. Sans singer d’autres réalisations du même tabac, la silhouette très ciselée de la dernière IS apparaît spécialement réussie dans le traitement de sa poupe. Également spectaculaire, l’avant avec calandre trapézoïdale (et grillage en nids d’abeille en F Sport), les phares en yeux de félin et les feux de jour en “L”, la griffe Lexus. L’empattement allongé de 7 cm sur la précédente IS conforte l’habitabilité arrière. La batterie de l’hybride est implantée sous le coffre et ici, les dossiers des sièges arrière se rabattent.
De seconde génération, le système Lexus Hybrid Drive (LHD) associe un nouveau 2,5 l. spécifique à une forte puissance électrique qui passe aux roues arrière, gage de sportivité. À variation continue électrique ECVT, la transmission peut se piloter à partir de palettes au volant.
À la conduite, si l’IS 300h se révèle musclée, avec la force électrique bien sensible dans ses apports réguliers, cela n’affecte pas la sobriété de sa consommation. Et même avec la version F Sport voulue plus tonique, il faut vraiment la forcer – avec mode de conduite “Sport S+” – pour que l’IS hybride consente à se débrider vraiment ! La sonorité travaillée du groupe motopropulseur donne l’illusion d’être – discrètement - rageur. L’ensemble est plaisant et adapté au temps avec sa parcimonie en CO.
Repères
Vie à bord : La dotation d’équipement de la IS 300h fait honneur aux fondements de la marque Lexus – orientée vers le luxe – avec certaines dipositions novatrices, régulateur de vitesse adaptatif avec gestion pré-collision (ACC/PCS), ou encore peinture avec couche “auto-réparatrice”, rare !
Magique mode EV : La sélection du mode EV permet à l’IS 300h de rouler près de 2,5 km à 55 km/h sur la seule propulsion électrique. Donc, sans la moindre émission de CO2; déjà une jolie “perf” dans la pratique, en ville.
Fiscalement avantagée : La modernité technologique de l’IS 300h se solde par un gros bonus susceptible de changer la donne. D’où, parmi les 6 niveaux de finition, un stade “Business” destiné aux flottes. Avec des coûts de possession vraiment concurrentiels par rapport à ses pairs diesel 2 litres du segment D
Verdict : 14,5/20
Sécurité ****
Finition ****
Confort ***
Economie d’usage ****
Séduction/Prix ***
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