"Le tribunal renvoie le dossier Dupont, déboute le prévenu, déboute la partie civile de sa demande de dommages et intérêts": Le tribunal correctionnel d'Alençon a donc considéré dans son délibéré qu'il n'y avait pas diffamation, dans la plainte déposée par Philippe Bonniol, l'ancien directeur général, pendant 25 ans, de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Alençon, envers un délégué syndical CFDT.
Rappel des faits
Dimanche 6 janvier 2008 en fin d'après-midi, une salariée de la Chambre de Commerce et d'Industrie d'Alençon s'était suicidée, pour ne pas retourner le lendemain matin au bureau, y affronter son directeur. Un geste désespéré, quelques jours seulement après avoir repris son poste, après 3 mois d'arrêt de travail.
Pourtant, dès octobre 2006, des salariés avaient alerté le président de la chambre, sur les agissements du directeur.
4 mois plus tard, une plainte avait été déposée, et une information pour harcèlement moral avait été ouverte par le parquet d'Alençon.
Mais l'irrévocable s'est produit.
Un tract intitulé "chronique d'une mort annoncée", avait alors été diffusé. Il mettait en cause le mode de gestion du personnel, par le directeur. Ce tract évoquait: manipulation, mensonges, et menaces...
Depuis, Philippe Bonniol a quitté la direction de la CCI d'Alençon, non sans avoir porté plainte pour diffamation, envers un délégué syndical. On connaît désormais la décision de la justice, sur cet aspect du dossier.
Le fond du dossier
Il reste désormais le « gros morceau »: le jugement sur le fond de l'affaire. « J'irai jusqu'au bout, j'en fait une question de principe », nous expliquait ce matin l'un des salariés de la CCI.
La justice a été saisie il y a maintenant 7 ans, et le procès pourrait intervenir en 2014, malgré de multiples obstructions qui retardent le dossier.
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