Son univers à lui, ce sont les nuages numériques qu’il façonne selon ses désirs pour y dessiner des prototypes en tous genres : automobile, moto, bateau, avion... Potentiellement, tout ce qui permet de transporter les hommes d’un point A à un point B l’intéresse.
Installé à l’aéroport de Carpiquet depuis un an et après avoir notamment passé cinq ans à travailler pour le constructeur français Bugatti, ce modeleur numérique de 34 ans interprète les travaux des designers, pour accoucher d’une version en 3D indispensable à la future réalisation du produit final, par les industriels. “L’idée n’est pas seulement de confirmer la faisabilité des projets, mais aussi d’améliorer l’esthétique de l’objet pour obtenir l’impression du zéro défaut”. L’exigence et la concurrence du milieu ne pardonnent pas. Il lui a fallu faire preuve d’une minutie extrême sur chacun des 15 concepts-cars auxquels il a collaboré, pour Renault, Peugeot, Mini, Bugatti ou encore Kia.
Rendre l'inaccessible possible
Diplômé de l’école Sbarro à Montbéliard où il a appris à concevoir des prototypes, Frédéric Gasson est un touche-à-tout. Ces dernières années, sa passion pour les avions l’a poussé à redessiner les plans du Bugatti 100P, conçu en 1936 et qui n’a jamais volé. Une réplique est actuellement en construction, pour un décollage l’an prochain.
Comme s’il était encore besoin d’illustrer l’ouverture d’esprit du personnage, il vient d’ajouter au palmarès de son entreprise, baptisée Take Off Concept, la réalisation d’une hippomobile, conçue par un jeune designer, Simon Linot. Sur un véhicule novateur comme celui-ci ou sur un train, un avion ou une voiture, l’idée de rendre réel l’inaccessible, continue de le guider.
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