Imaginez 105 000 tonnes de cacao du Ghana, de Côte d’Ivoire et du Nigéria, une montagne de fèves. C’est ce volume qui a transité en 2012 dans les hangars de Sénalia. Même s’il reste marginal comparé aux céréales, le trafic de cacao s’enracine au Port de Rouen.
Tout a débuté dans les années 1990, lorsque le groupe Barry Callebaut, premier transformateur mondial de cacao, qui dispose d’une usine à Louviers, signe un accord pour disposer d’un hangar de 1,8 hectare afin de stocker des fèves. Depuis, chaque année, Sénalia en stocke et en lave environ 50 000 tonnes.
Beaucoup plus récemment, en 2011, Cargill et son usine de Grand-Quevilly en a fait de même. Deux hangars lui sont réservés. Car pourquoi s’approvisionner à Anvers ou Amsterdam si on peut le faire à Grand-Couronne ? Et pour Sénalia, c’est coup double, car une fois vides, les conteneurs de cacao sont remplis d’orge et réexpédiés. Un bel exemple d’optimisation.
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