Un nouveau terrain synthétique haut de gamme et une opération immobilière ambitieuse: Marc-Antoine Troletti, entrepreneur et président du Stade rouennais, s’invite avec éclat dans la mêlée du futur secteur ouest de Rouen. Un projet qui pourrait projeter son club (l’équipe première évolue en Fédérale 2) dans une nouvelle dimension. Car en recrutant cet été l’entraîneur et ancien international anglais Richard Hill, son ambition est claire : faire de Rouen un grand du rugby.
Logements, hôtel, supermarché...
Pour y parvenir, M. Troletti s’est entouré de deux développeurs de projets, Stonics (dirigé par Pierre Trochu) et LogiH. L’architecte Christophe Bidaud (CBA) a quant à lui été chargé de dessiner le nouveau visage du Stade Mermoz, l’antre discrète du club, à la sortie de la Sud III. Ici s’entraînent les 400 licenciés. Le stade est agréable, certes, mais inadapté.
Alors, moyennant 2,3 millions d’euros, un terrain synthétique de haut niveau verra le jour derrière les tribunes. Pour cela, Stonics a racheté la parcelle en friche adjacente. La Ville de Rouen, elle, a vendu une bande jouxtant le stade, qu’elle a rendue constructible, afin d’injecter un million d’euros dans le nouveau terrain qui sera sa propriété. La Crea, enfin, débourse 1,3 million.
Juste en face du futur quartier Flaubert, le Stade rouennais s’offrira ainsi une entrée de ville. Un ambitieux bâtiment, long de 140 mètres, abritera les 90 logements avec jardins suspendus, un supermarché, un hôtel restaurant trois étoiles Campanile et de nouveaux locaux sportifs. Avec vue imprenable sur la pelouse. En sous-sol, un parking de 197 places complètera le tableau. "Toutes les grandes métropoles ont un club dans l’élite d’un sport majeur. Ce n’est pas le cas à Rouen, ce n’est pas normal", glisse Marc-Antoine Troletti. Message reçu.
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