Si le décret envisagé aujourd’hui est validé par le Conseil d’État, leur nombre dans le Calvados diminuera pratiquement de moitié. Leur territoire deviendra beaucoup plus vaste, réunissant en moyenne 27 000 électeurs.
Et pourtant, un élu de plus
Paradoxe, le nombre de conseillers généraux ne baissera pas ! Explication : la représentation de chaque canton reposera sur deux élus. On en accueillera donc 50 au Conseil général, contre 49 aujourd’hui. Autre changement, de vocabulaire celui-ci : on les appellera "conseillers départementaux".
En route pour la parité
Pour le gouvernement, ce changement doit surtout assurer une plus grande parité entre hommes et femmes. Ainsi, les électeurs de chaque canton devront élire un homme et une femme.
La droite et le centre font la grimace
A gauche, le redécoupage était très attendu. "Enfin ! Il était nécessaire et indispensable", se réjouit Gilles Déterville, l’un des leaders socialistes au Conseil général. "Dans ce département, nous n’avons pas redécouper depuis 31 ans ! il y avait une inégalité territoriale forte”. Les choses seront plus équitables et les cohérences intercommunales sont respectées".
Dans la majorité de droite et centriste, par contre, le projet est loin de faire des heureux. Rodolphe Thomas, par exemple, conseiller général d’Hérouville, dénonce "un tripatouillage, un charcutage". Il pourrait perdre en effet la partie caennaise de son canton, "qui a voté à 53% pour moi en 2008 !" Et de viser le député-maire de Caen, Philippe Duron. "C’est pour le moins un manque d’élégance".
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