C’était le délit de trop. Celui qui déclencha une succession de révocations des précédentes peines avec sursis. C. V. en était conscient. Il purgea les peines. Quand il sortit de détention, il pensait avoir payé sa dette à la société.
Un an plus tard, il apprit par courrier qu’il lui restait une dernière peine, de six mois d’emprisonnement, à effectuer. Le juge de l’application des peines lui proposa un aménagement. Malheureusement, deux jours avant le début de l’exécution, le jeune homme fut mis à la porte par sa petite amie, remettant en cause son placement sous surveillance électronique.
C. V., déjà fragile, tomba en dépression. Il exécuta sa sentence sous le régime de la semi-liberté. Ainsi, il prit l’habitude de rentrer tous les soirs à la maison d’arrêt jusqu’à ce fameux 24 avril 2013 où il ne revint pas. Il ne s’y représenta que le 5 septembre.
Dès le lendemain, il passa en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Rouen pour évasion. “J’ai pété les plombs dans ma tête ! Je ne supportais pas le retour tous les soirs à la maison d’arrêt ! Je me prenais la tête avec les surveillants. Cela se passait mal avec les co-détenus”, a-t-il rapporté aux magistrats. Il devra accomplir un mois de prison supplémentaire.
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