Parmi les grands acteurs institutionnels rouennais, la palme de la popularité sur les réseaux sociaux revient à la Ville de Rouen et à la salle de musique “106” avec, respectivement, 3 650 et 12 400 mentions “j’aime” sur leur fan page Facebook, et 7 002 et 2 253 followers sur Twitter. Depuis quelques années, à l’instar des entreprises, une présence officielle sur ces réseaux stars est devenue pour eux indispensable.
Twitter plus réactif
“Une collectivité se doit aujourd’hui d’être présente sur les réseaux sociaux”, estime Jérôme Savoye, directeur de la communication de la Ville de Rouen, active sur Facebook depuis 2008. S’en passer signiferait se couper d’une part grandissante de la population, ultra-connectée grâce à l’essor des smartphones. “Si les grandes marques s’en servent pour faire la promotion de leurs produits, pour nous, c’est un vecteur d’information essentiel”.
Sur Facebook, la municipalité devient pourvoyeuse de renseignements, de bons plans. Sur Twitter, la priorité est donnée à l’information municipale, à l’actualité, à tout ce qui nécessite une propagation rapide. “Juste après l’incendie du Pont Mathilde, nous avons ainsi communiqué sur Twitter, beaucoup plus réactif”, rappelle Jérôme Savoye.
Sur internet, le viral est à double-tranchant : bonnes informations et rumeurs s’y propagent à une allure folle. Les institutions ont donc tout intérêt à réagir vite pour éviter les dérapages.
Le viral, justement, le CHU de Rouen s’y met depuis trois ans. Il fait désormais partie des hôpitaux de France les plus actifs sur Facebook et Twitter. “Nous voulons créer une relation de proximité, que le CHU devienne ‘ton hôpital’, analyse Rémi Heym, le directeur de la communication. Quand l’établissement acquiert un nouveau robot chirurgical ou ouvre une journée de sensibilisation, l’information fuse sur les réseaux. “Nous répondons aux commentaires, voire aux critiques. C’est important dans un univers où le secret médical est très fort”.
Dédramatiser, informer au mieux et faire briller son image : le CHU s’y attèle en 2.0. A l’avenir, il organisera même des chats sur Facebook entre les internautes et des professeurs de médecine.
Du côté de l’Office de tourisme Rouen Vallée de Seine, en pointe sur l’utilisation des nouvelles technologies (applications, tablettes...), les réseaux sociaux permettant de toucher avant tout les “locaux”. Si Twitter fait surtout office de lien avec la presse et les professionnels, Facebook est envisagé comme une source d’idées de sorties et de partage. “Nous avons une mission d’animation locale”, rappellent Killian Penven, responsable de la communication, et Samir Sirat, le spécialiste web maison. “Les réseaux sociaux nous permettent de toucher un public plus jeune, plus proche, qui ne se rend pas sur notre site web”. L’Office de tourisme est par ailleurs pionnier parmi les institutions locales sur Instagram, le réseau social “photo” qui monte. “Nous avons lancé note compte lors de l’Armada, il est désormais suivi par 1 900 personnes. C’est un vrai succès” .
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