“Jusqu’en 1995, avant que la ville ne la rachète, la caserne était emmurée. Nous avons rasé tous les bâtiments ne datant pas du XIXe siècle et avons gardé ce qui faisait la richesse architecturale”, rappelle Yvon Robert, le maire de Rouen.
Aujourd’hui, c’est un autre aspect que présentent ces lieux désormais ouverts. La crèche municipale “Etoile du Sud” vient d’y ouvrir ses portes accueillant 60 petits. Au dessus de son toit, une soixantaine de logements ont été construits par la Matmut, et vers la rue Saint-Julien, un immeuble de Quevilly-Habitat accueille déjà ses résidents. A cela s’ajoute la volonté de mettre un peu de verdure par une trame verte en plein cœur de la rive gauche. Un souhait concrétisé par le mail de la Chartreuse. Il devrait être accessible fin 2013, début 2014. D’une centaine de mètres, il partira de la grande pelouse de la place des Chartreux pour atteindre le centre municipal Charlotte Delbo. “L’élément majeur de ces travaux, c’est l’ouverture du mur qui barrait la rue Saint-Julien”, indique le maire.
Donner de la perspective
“Nous allons faire une grande ouverture pour donner de la perspective. Elle traversera le collège Jean Lecanuet jusqu’au mur du jardin des plantes”. Un mur qui se verra certainement remplacer par une grille ou une porte pour poursuivre cette idée de perspective dans l’enceinte du jardin.
L’ancienne caserne est en train de devenir un vrai quartier urbain comprenant des services municipaux, notamment l’urbanisme, des équipements et des logements en loyer libre, sociaux ou en accession à la propriété. Seul l’avenir du bâtiment accueillant les véhicules type saleuse n’est pas décidé.
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