Juste avant Noël, il aura des vêtements de sport à moitié prix ! Il va alors aussitôt dans un magasin s'offrir une veste et un pantalon. Ce dont Bruno ne se doutait pas, c'est que le propriétaire du magasin avait relevé le numéro des cartes cadeaux qu'il venait de se faire voler.
Identifié grâce aux caméras de vidéo-surveillance du magasin, Bruno est rapidement confondu, le 24 décembre, encore porteur de trois cartes cadeaux litigieuses.
Mercredi 11 septembre, il répond de recel de biens provenant d'un vol, devant le Tribunal correctionnel de Caen. Il se justifie : "Ben, oui, je me doutais bien qu'elles avaient été volées, mais, c'est pas moi qui les ai volées, sinon, je ne serai pas retourné dans le même magasin ! Ca me permettait juste d'avoir des habits moins chers et de faire des cadeaux au moment de Noël"
Le président enchaîne : "pourtant, avec vos 21 mentions dont 14 pour vol, et deux pour recel, vous auriez dû encore être plus prudent. Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que le recel est plus sévèrement puni que le vol !"
L'avocate du prévenu confirme : "En effet, il a réellement pensé que c'était moins grave de les acheter ainsi que de les voler ! Mais, vous avez remarqué que depuis un an, il n'a plus fait parler de lui, ni pendant sa formation qui lui a permis d'obtenir son premier diplôme de CAP de carreleur. Il était poly-toxicomane, ce qui explique les vols pour se payer son héroïne, et comme il vous l'a dit auparavant à l'audience, ne consomme plus que du cannabis très occasionnellement. Il est en voie de complet rétablissement".
Clément, le Tribunal a condamné Bruno à 200 heures de travaux d'intérêt général, à défaut desquelles il ferait 4 mois de prison.
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