Spécialiste en tuyauterie, il avait été débauché il y a quelques années par le gérant d’une société cauchoise de maintenance industrielle pour développer son activité sur l’agglomération rouennaise. L’entreprise achetait le matériel et procédait à l’assemblage chez le client. Ledit spécialiste, responsable de la nouvelle antenne, était aussi responsable des différentes commandes réalisées auprès des fournisseurs. En octobre 2008, il commanda 914 kg de tôles ondulées pour un chantier… de démantèlement. Coût total : 4 135 €.
Abus de confiance ?
Il récupéra la marchandise chez le fournisseur pour la revendre à un ferrailleur. L’employeur s’estima trompé et porta plainte pour escroquerie et abus de confiance. Cette procédure vint s’ajouter à celle déjà engagée devant les prud’hommes. L’employé a reconnu que s’il y avait eu détournement, il n’en avait pas été le bénéficiaire. Il a avancé deux explications. Primio, il aurait procédé à cette commande pour un autre chantier. Secundo, un vol de plaques de tôles aurait été commis par deux autres salariés.
L’inculpé aurait aussi restauré les intérêts du client victime par cette revente de plaques de tôles. Le 4 septembre, l’ancien employé a été relaxé, au bénéfice du doute.
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