Le 5 septembre, rue Jacques Prévert, à Petit-Quevilly, depuis leur voiture banalisée, des hommes de la Brigade anti-criminalité (BAC), en opération de surveillance dans un secteur mouvementé, aperçoivent devant la sortie d'un supermarché un groupe d'une dizaine de jeunes agités. Soudain, l'un d'eux se détache et accoste un client du magasin.
Soupçonnant une vente de stupéfiant, les forces de l'ordre interviennent. Tous les jeunes fuient, sauf la "cible", interpellée. Dans ses poches, les hommes de la BAC retrouvent cinq "bonbonnes" contenant chacune un gramme de cocaïne. L'homme, né en 1993 et résidant à Petit-Quevilly, est placé en garde à vue.
Il reconnaît des ventes... de cannabis
Dans la foulée, la brigade des stups, épaulée par la brigade cynophile, perquisitionne son domicile. Dans sa chambre, 40 bonbonnes sont découvertes (soit 55 grammes de cocaïne) ainsi que 500€ en liquide et une balance électronique de précision. Peu après, à proximité du supermarché, les chiens reniflent un blouson demeuré accroché à un grillage. A l'intérieur, les policiers retrouvent 300€ en liquide.
Entendu au commissariat, le jeune homme a d'abord nié les faits qui lui étaient reprochés, avant d'avouer des "passes" de résine de cannabis, des petites ventes, permettant notamment d'assurer sa consommation personnelle. En revanche, concernant la cocaïne, il a affirmé n'être qu'une "nourrice", terme désignant ces personnes chargées par les dealers de stocker la drogue chez elles. Déferré le 7 septembre, il est jugé ce mardi 10 septembre en comparution immédiate.
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