Ouverte à la fin des années 60, cette ancienne salle UGC de 243 sièges a été fermée en 1977 pour être finalement rachetée par la commune l’année suivante. “Nous avons un côté salle de quartier. Environ 50% des spectateurs viennent de Mont-Saint-Aignan et du plateau Nord”, explique Fabrice Ricque, le directeur et programmateur de l’Ariel. “Le public est assez âgé. En venant ici, il n’a pas besoin d’aller à Rouen et chercher une place pour se garer”.
“A Rouen, c’est Verdun”
Avec 20 000 spectateurs par an, le cinéma arrive à garder le cap : “Cela se passe en bonne intelligence avec les cinémas de Rouen. C’est l’accès aux films qui est difficile”, explique le directeur, avant de préciser : “Du haut de la colline, je regarde en bas, c’est Verdun. Je suis plutôt protégé. L’Ariel peut obtenir des films dans des temps raisonnables”.
D’autant que les films demandés ne sont pas toujours ceux diffusés partout : “Nous privilégions ceux que les gens n’ont pas l’habitude de voir et qui ont des qualités cinématographiques exceptionnelles”.
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