Tout en haut des lieux, de part et d'autre du pavillon des vents, 1700 pieds de vigne ont été plantés en 2005. "Il y en a cinq variétés : trois raisins de cuve, deux blancs et un noir, et deux variétés de raisin de table : du muscat de Hambourg et du chasselas doré", indique Serge Conreur, le chef jardinier des lieux. Les récoltes sont plus ou moins bonnes, cela dépend du temps. "En 2011, c'était une récolte exceptionnelle, très fruitée et très sucrée", poursuit le professionnel. "L'an dernier, ce n'était pas joyeux et il semblerait que 2013 soit identique".
Une finalité culturelle
Cette année, les vendanges risquent d'avoir lieu en octobre, en raison du retard de la végétation. "Encore bien verts, les grains sont trop petits et clairsemés pour être récoltés", explique Serge Conreur. Mais finalement, peu importe puisque les raisins cueillis ne seront pas transformés en vin : "Nous n'avons ni le temps, ni le matériel, ni le savoir-faire. Et puis l'autre impératif c'est l'administration. Nous n'avons pas l'autorisation de transformer le raisin en vin. La production, c'est de la perte, c'est une abérration", ajoute le jardinier. Alors pour éviter de gâcher, au moins les récoltes du raisin de table, tout est mis à la disposition du personnel qui travaille sur le site et exceptionnellement mis en vente en boutique, lorsqu'il y en a trop.
Dans les jardins de l'Abbaye, les vignes ont été plantées à titre culturel et pédagogique. "Nous organisons des animations pédagogiques avec des groupes d'enfants. Mais il faut essayer de trouver des moyens pour mettre nos récoltes en valeur". Alors certaines idées sont en train de mûrir, comme celle de faire don du raisin de cuve à une personne habilité à le transformer.
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