Une petite semaine de vacances début juillet lui a permis de penser à autre chose, avant de reprendre l’entraînement avec son partenaire Bruno Massot. Elle n’a pas encore 6 ans quand, en 1998, elle glisse pour la première fois sur les patinoires publiques de Moscou.
Les patins avant l’école
“Un coach m’a alors repérée”, se souvient-elle. Avec l’accord de sa mère, une ancienne gymnaste, elle découvre très tôt la rigueur des entraînements. “Certains étaient fixés dès 6h30 du matin avant d’aller à l’école” ! Après un déménagement familial en Allemagne en 1990, Daria Popova n’a pas cessé de voyager pour vivre sa passion du patinage. Entre des stages de perfectionnement aux Etats-Unis ou en Autriche, elle affine son style et progresse en solo, jusqu’à ce qu’elle se voit proposer de patiner en couple. S’en suit un retour à Moscou, puis à Saint-Pétersbourg. “Ma mère a alors vu sur internet que le patineur Bruno Massot cherchait une partenaire et c’est comme cela que nous nous sommes rencontrés pour la première fois en avril 2011”.
Daria vécut alors des allers et retours interminables entre Caen et Chemnitz, dans l’Est de l’Allemagne, pour pouvoir s’entraîner. Jusqu’à ce que le futur duo français aux Jeux Olympiques adopte définitivement la capitale bas-normande pour s’y préparer.
“Nous avons ici une meilleure relation avec l’entraîneur. Et puis je me suis mise à apprécier la qualité de vie de cette ville qui nous permet de rester concentrés sur notre objectif”.
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