D'après ce qu'il a déclaré à l'AFP, Michel Sapin assure que cet "arbitrage a été pris hier". L'Etat devrait donc reconnaître l'exposition à l'amiante d'environ 500 salariés de l'usine de Condé-sur-Noireau jusqu'à fin 1999, et non plus jusqu'à fin 1996 comme c'était le cas jusqu'à présent. "C'est une goutte d'eau", estime Reynald Lecoq, ancien salarié de l'usine et délégué CGT.
Après l'arrêt du travail de l'amiante en 1997 consécutif à un arrêté ministèriel, ces particules étaient donc encore présentes sur le site sous forme de poussière, dans les machines ou les charpentes. Le nouvel arrêté ministériel doit paraître d'ici deux semaines.
Pas d'indemnisation financière
Les 500 personnes encore en poste à cette époque pourront donc prétendre à une indemnisation. Une indemnisation qui ne sera pas financière... Pour chaque année d'exposition à l'amiante dans leur travail, les employés gagneront un trimestre de cotisation à la retraite.
Ils espéraient obtenir la reconnaissance de l'exposition à l'amiante jusqu'en juin 2013, mois à laquelle l'usine Honeywell a fermé alors qu'elle employait encore 325 personnes. C'est en 1999 que les travaux de désamiantage avaient commencé... Sur internet, une pétition demandant cette reconnaissance jusqu'en juin 2013 a été signée par près de 1 900 personnes.
Audio > La réaction de Reynald Lecoq, ancien salarié d'Honeywell
Honeywell : l'Etat va reconnaître l'exposition à l'amiante jusqu'en 1999
Audio > Le député PRG du Calvados Alain Tourret s'est battu au côté des salariés. Ecoutez sa réaction.
Honeywell : l'Etat va reconnaître l'exposition à l'amiante jusqu'en 1999
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