"Derrière l'enveloppe, il y a tout un tas de capteurs électroniques. Vous l'ingérez et la gélule transmet toutes les trente secondes les informations sur un moniteur", explique t-il.
Cible visée : le monde médical. "La gélule facilite le suivi du patient. Elle ne présente pas de danger puisqu'elle ne peut absolument pas s'ouvrir. Elle est ensuite expulsée dans les selles", indique Fabrice Verjus. Au-delà des médecins, la gélule pourrait aussi séduire les laboratoires, lors d'essais cliniques. Elle pointerait du doigt les effets indésirables. "La commercialisation doit elle débuter à la fin de l'année".
En parallèle, BodyCap travaille également au développement d'un nouveau produit : "un film de vingt microns, l'épaisseur d'un cheveux. C'est comme une seconde peau. Il pourra aussi prendre la température, le rythme cardiaque et même transmettre des données biochimiques. Il sera notamment destiné aux nourrissons ou aux personnes âgées".
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