Juin dernier, l'Armada battait son plein. Le 15 juin, C. E. travailla tard. La soirée fut bonne. Alors, son employeur, restaurateur, aurait offert "un coup à boire" à ses employés.
Mais voilà, vers 4h30, après une vodka, un whisky et deux ou trois verres de rhum, le jeune homme rentrait chez lui en titubant... Seulement, il avait confié son chien et ses clés à la voisine. Il ne pouvait donc pas aller directement se coucher. Alors, il entra de force chez les voisins et s'installa dans leur canapé. Le voisin lui demanda de sortir. L'intrus refusa, devenant même outrageant. Il fut mis à la porte, non sans difficulté. Le jeune homme regagna son appartement.
Il brandit un couteau devant les policiers
Tandis qu'il s'allongeait, les forces de l'ordre, avisés du coup de force, étaient arrivées afin de sécuriser les lieux. La planque dégénéra quand l'homme se rendit compte qu'il était épié. C. E. grimpa sur le rebord de la fenêtre et brandit un couteau à la face des policiers. L'un des agents l'aspergea de gaz lacrymogène, l'autre sortit son arme, le troisième tira au flash ball. Le jeune homme, touché au torse, chuta et fut maîtrisé. "Bande de bâtards ! Je vais vous buter ! Mon père est juge, ma mère est avocate", hurla-t-il.
A-t-il eu l'intention d'en découdre ? Témoins et victimes en sont persuadés. "Je ne voulais pas passer à l'acte, c'était juste pour faire peur", a répété le prévenu aux juges du tribunal correctionnel de Rouen, cet été.
Les victimes, à défaut d'être apeurées, auront été pour le moins désagréablement surprises par une telle violence. "En 18 ans de carrière, je n'ai jamais vu ça", a affirmé l'un des policiers.
Le tribunal a condamné le prévenu à 8 mois de prison. Il a également révoqué son précédent sursis, une mise à l'épreuve à hauteur de deux mois. Enfin, l'inculpé devra verser 3 267 € aux quatre victimes.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.