L'erreur est désormais réparée, depuis que l'Office national des forêts (ONF), qui gère le massif forestier, et la Crea, ont inauguré au printemps quatre sentiers pédagogiques balisés de grande qualité.
Au départ de la Maison des Forêt, un premier parcours long de 1,5 km s'enfonce dans "le plateau boisé", un deuxième conduit au "vallon" pour observer la gestion forestière (1,4 km), un troisième aux "troglodytes", à la découverte des vestiges du château de la Roche Fouet et des habitats anciens creusés dans la falaise calcaire (5,5 km), et un quatrième met le cap sur l'oppidum (3 km). Sur ce dernier, le public pourra découvrir les traces de l'un des plus anciens vestiges historiques de toute l'agglomération de Rouen.
A l'âge du fer
L'oppidum d'Orival, qui aurait vu le jour à l'âge du fer, au IIe ou Ier siècle avant J-C., était une enceinte fortifiée gauloise étendue sur plusieurs hectares et adossée au coteau de la Seine. "Il s'agissait d'un endroit-clef pour fermer et par conséquent fortifier et contrôler l'ensemble de la presqu'île", détaille l'ONF.
Sous la forêt, il ne reste aujourd'hui des "racines de Rouen" que des reliefs entre les arbres. Or, en 2010, le recours à la technique du Lidar (Light Detection and Ranging) a permis aux scientifiques et archéologues de déterminer plus clairement les limites de cet oppidum "monumental". Il y a plus de 2 000 ans, on y vivait et commerçait à l'abri de remparts en bois.
Pratique. Les travaux de recherche autour de l'oppidum ont fait l'objet d'un court documentaire, "Sous les arbres, les racines de Rouen", à découvrir sur www.onf.fr
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