- "Mon bel oranger", film brésilien de Marcos Bernstein avec Joao Guilherme Avila et Jose de Abreu. Le film est adapté du célèbre livre autobiographique de José Mauro de Vasconcelos, publié en 1968, traduit dans 12 langues et publié dans 19 pays. En France, il a été vendu à plus de 1,3 million d'exemplaires et envahi les classes du CM2 à la 5e.
"Mon bel oranger" raconte la vie de Zézé, enfant de 8 ans brésilien mi-ange mi-démon qui vit à la campagne dans une famille très pauvre. Le père est au chômage, la mère travaille loin pour un salaire de misère. Un jour, l'enfant rencontre un homme plutôt aisé qui le prend d'affection.
Zézé quitte sinon ses souffrances du quotidien - il est régulièrement battu par son père et martyrisé par d'autres enfants des rues - pour se réfugier dans un monde imaginaire épique, prenant un oranger pour confident.
Car l'enfant, formidable, interprété par Joao Guilherme Avila, a une imagination débordante, à la fois pour faire sortir de leurs gonds les adultes mais aussi pour inventer des histoires fabuleuses.
À l'écran, les clairs-obscurs marquant les difficultés du quotidien laissent la place à des tons chauds quand l'enfant est heureux. Ses cavalcades se font alors sur une musique entraînante qui emporte un spectateur entre larmes et sourire.
- "Le prochain film", de René Féret, avec Frédéric Pierrot, Sabrina Seyvecou, Marilyne Canto et Antoine Chappey.
À 50 ans, Louis Gravet (Antoine Chappey) veut devenir un acteur comique. Son frère Pierre (Frédéric Pierrot), réalisateur, veut l'enrôler dans son prochain film qui sera une comédie. Mais rien ne va se passer comme ils l'auraient souhaité. Les relations entre eux, dans leurs couples respectifs et plus généralement dans la famille, vont parfois tourner au vinaigre.
"C'est un film qui m'a échappé", résume René Féret dans les notes de production.
Pas de scénario officiellement mais une trame puisée dans des films que le cinéaste avait écrits mais pas faits. Quant aux acteurs, il leur a proposé d'inventer leur dialogue selon leur inspiration. "Quand ils faisaient fausse route, je reprécisais les objectifs mais c'est tout", explique René Féret, auteur de "La communion solennelle", "Les frères Gravet" ou "Madame Solario".
Cinéaste de l'intime, Féret colle aux basques de ses personnages souvent très attachants à force de se débattre dans leurs projets - pas facile de monter un film ! - et leur vie personnelle.
La magie opère dans cette scène de lecture entre le réalisateur et sa fille (Marie Féret, fille du cinéaste), dont on ne sait par moments ce qui appartient à la fiction ou à la réalité des sentiments.
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