Affaire qui impliquerait Nicolas Sarkozy, à l'époque bras droit de Balladur en même temps que ministre du Budget.
Selon la presse, la campagne Balladur aurait bénéficié de retombées de rétro-commissions en marge de ventes de sous-marins français à la marine pakistanaise. Quant à l'attentat de Karachi, il serait venu en représailles de la cessation des versements de commissions aux Pakistanais, après 1996...
Me Morice, avocat des familles des victimes de Karachi, crie au scandale d'Etat : C'est très clair, il y a une corruption politique dans le cadre du financement de la campagne d'Edouard Balladur, n'hésite-t-il pas à affirmer. Ajoutant : Que ceux qui ont bénéficié de cette corruption rendent des comptes devant la justice. Je pense notamment à M. Balladur, à M. Léotard (alors ministre de la Défense), à M. Donnedieu de Vabres (alors chargé de mission auprès du ministre de la Défense)... Et puis vous comprenez bien qu'en filigrane derrière tout ça, la silhouette du président de la République est bien évidemment au centre même de ce qui est en jeu. Nous prétendons que Nicolas Sarkozy est au centre de la corruption. A ces accusations, qualifiées de grotesques par Sarkozy en 2009, Edouard Balladur riposte aujourd'hui sur le ton de l'indignation : Je n'ai pris en tant que Premier ministre aucune décision d'octroi de commissions ; les comptes de ma campagne présidentielle ont été validés sans réserve, il y a quinze ans, par le Conseil constitutionnel. Alors d'où venait l'argent ? J'ai eu recours à l'ensemble des moyens légaux dont je disposais : emprunt pour une grande partie, contribution de certains partis politiques qui appuyaient ma candidature, et, évidemment le concours financier de tous ceux, militants et électeurs, qui ont soutenu ma campagne électorale par voie de souscription et aussi par dons directs Tout cela en parfaite transparence.
Et sur le drame de Karachi : Si véritablement l'attentat de 2002 est dû à la suppression du versement de commissions en 1996, comment expliquer que les mesures de rétorsion qui auraient été prises par leurs bénéficiaires soient intervenues six ans après ?
Selon la presse, la campagne Balladur aurait bénéficié de retombées de rétro-commissions en marge de ventes de sous-marins français à la marine pakistanaise. Quant à l'attentat de Karachi, il serait venu en représailles de la cessation des versements de commissions aux Pakistanais, après 1996...
Me Morice, avocat des familles des victimes de Karachi, crie au scandale d'Etat : C'est très clair, il y a une corruption politique dans le cadre du financement de la campagne d'Edouard Balladur, n'hésite-t-il pas à affirmer. Ajoutant : Que ceux qui ont bénéficié de cette corruption rendent des comptes devant la justice. Je pense notamment à M. Balladur, à M. Léotard (alors ministre de la Défense), à M. Donnedieu de Vabres (alors chargé de mission auprès du ministre de la Défense)... Et puis vous comprenez bien qu'en filigrane derrière tout ça, la silhouette du président de la République est bien évidemment au centre même de ce qui est en jeu. Nous prétendons que Nicolas Sarkozy est au centre de la corruption. A ces accusations, qualifiées de grotesques par Sarkozy en 2009, Edouard Balladur riposte aujourd'hui sur le ton de l'indignation : Je n'ai pris en tant que Premier ministre aucune décision d'octroi de commissions ; les comptes de ma campagne présidentielle ont été validés sans réserve, il y a quinze ans, par le Conseil constitutionnel. Alors d'où venait l'argent ? J'ai eu recours à l'ensemble des moyens légaux dont je disposais : emprunt pour une grande partie, contribution de certains partis politiques qui appuyaient ma candidature, et, évidemment le concours financier de tous ceux, militants et électeurs, qui ont soutenu ma campagne électorale par voie de souscription et aussi par dons directs Tout cela en parfaite transparence.
Et sur le drame de Karachi : Si véritablement l'attentat de 2002 est dû à la suppression du versement de commissions en 1996, comment expliquer que les mesures de rétorsion qui auraient été prises par leurs bénéficiaires soient intervenues six ans après ?
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