A l'origine, c'est une plainte de riverains qui a mis la puce à l'oreille aux policiers. En mai dernier, on leur rapporte d'étranges va-et-vient dans un logement de l'avenue Flaubert, à Rouen. La brigade des moeurs ouvre une enquête pour tenter d'identifier le locataire d'un appartement où des prostituées se rendent régulièrement avec des clients.
Après plusieurs semaines de recherche, la police passe à l'action le 7 août dernier. La brigade des moeurs se fait épauler par la brigade anti-criminalité et organise un dispositif de surveillance sur le boulevard des Belges tout proche. Quelques minutes plus tard, une prostituée entre dans l'immeuble avec un client. Ils sont interpellés à leur sortie, au bout de cinq minutes. La femme, âgée de 38 ans, reconnaît payer 40 € par jour au locataire de l'appartement pour pouvoir y prodiguer ses services sexuels tarifés. Un peu plus tard, la BAC, toujours en surveillance, interpelle le locataire lorsque ce dernier rentre chez lui.
A l'hôtel de police, cet homme de 55 ans, inconnu jusque-là des services de police et de la justice, a reconnu les faits. Entre temps, trois prostituées de nationalité roumaine avaient déclaré aux enquêteurs lui verser dix euros par passe. L'homme pouvait gagner entre 250 et 350 € par semaine, selon les estimations de la police.
Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Rouen le 18 novembre prochain, pour proxénétisme.
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