Maîtrise rigoureuse des risques. C'est la position adoptée par la direction du Centre hospitalier universitaire (CHU) face à la présence massive de l'amiante dans l'immense bâtiment qui domine Caen.
Mercredi 21 mars, Angel Piquemal, directeur général de l'établissement, a tenu à rassurer les salariés du CHU, les patients et leurs familles concernant les risques qu'elle entraîne. Oui, le CHU est amianté à tous les niveaux depuis sa construction en 1975. Mais toute l'équipe dirigeante de l'établissement a pris ce problème à bras le corps, insiste-t-il.
Reconstruction en vue
Afin de maîtriser les risques liés à ce dangereux matériau, le CHU dispose de quatre leviers d'action.
Premièrement, une surveillance opérée sur tous les chantiers. Sur les 1 250 mesures effectuées depuis 2007, dans des lieux accueillant du public et des salariés, aucune valeur n'a dépassé le seuil réglementaire de 5 fibres/litre d'air, affirme Marc Jeanne, membre du département de prévention contre les risques environnementaux.
Deuxièmement, certains étages réservés aux installations techniques sont en phase de désamiantage. C'est le cas des niveaux 2, 4 et 23, le dernier étage de la tour. Ces zones sont, de toute façon, inaccessibles au public puisqu'elles abritent les installations techniques du bâtiment. Angel Piquemal rappelle de plus que les risques de l'amiante se manifestent uniquement quand la surface d'un mur est agressée.
Troisième levier d'action : l'intervention de l'Inspection du travail dans la logistique du CHU afin de contrôler les allées et venues des personnels travaillant sur les zones de désamiantage.
Enfin, les équipements revêtus par les ouvriers et la mise en dépression des salles en chantier permettent d'assurer une sécurité maximum aux personnes qui les fréquentent.
Les travaux de désamiantage représentent un coût total estimé à 38 millions d'euros, entièrement à la charge de l'État.
Débutée en 1999, la première phase des travaux de désamiantage va se poursuivre jusqu'en 2013. Une seconde phase était à l'ordre du jour avant 2007, dans l'optique d'une restructuration du bâtiment. Mais les directions changent, les objectifs aussi.
Angel Piquemal, arrivé à la tête de l'établissement en 2009, s'est prononcé, quant à lui, pour la reconstruction. Et pas uniquement à cause de l'amiante ; le CHU ne possède pas une organisation assez efficace de son espace interne. La décision de construire un nouvel hôpital appartient au ministère de la Santé. Si elle est positive, il faudra compter une dizaine d'années avant de le voir sortir de terre à proximité de l'actuel.
Une chose est sûre : le désamiantage de la tour Côte de Nacre est inévitable, qu'on réhabilite l'existant ou qu'on le démolisse au profit d'un bâtiment tout neuf.
Mercredi 21 mars, Angel Piquemal, directeur général de l'établissement, a tenu à rassurer les salariés du CHU, les patients et leurs familles concernant les risques qu'elle entraîne. Oui, le CHU est amianté à tous les niveaux depuis sa construction en 1975. Mais toute l'équipe dirigeante de l'établissement a pris ce problème à bras le corps, insiste-t-il.
Reconstruction en vue
Afin de maîtriser les risques liés à ce dangereux matériau, le CHU dispose de quatre leviers d'action.
Premièrement, une surveillance opérée sur tous les chantiers. Sur les 1 250 mesures effectuées depuis 2007, dans des lieux accueillant du public et des salariés, aucune valeur n'a dépassé le seuil réglementaire de 5 fibres/litre d'air, affirme Marc Jeanne, membre du département de prévention contre les risques environnementaux.
Deuxièmement, certains étages réservés aux installations techniques sont en phase de désamiantage. C'est le cas des niveaux 2, 4 et 23, le dernier étage de la tour. Ces zones sont, de toute façon, inaccessibles au public puisqu'elles abritent les installations techniques du bâtiment. Angel Piquemal rappelle de plus que les risques de l'amiante se manifestent uniquement quand la surface d'un mur est agressée.
Troisième levier d'action : l'intervention de l'Inspection du travail dans la logistique du CHU afin de contrôler les allées et venues des personnels travaillant sur les zones de désamiantage.
Enfin, les équipements revêtus par les ouvriers et la mise en dépression des salles en chantier permettent d'assurer une sécurité maximum aux personnes qui les fréquentent.
Les travaux de désamiantage représentent un coût total estimé à 38 millions d'euros, entièrement à la charge de l'État.
Débutée en 1999, la première phase des travaux de désamiantage va se poursuivre jusqu'en 2013. Une seconde phase était à l'ordre du jour avant 2007, dans l'optique d'une restructuration du bâtiment. Mais les directions changent, les objectifs aussi.
Angel Piquemal, arrivé à la tête de l'établissement en 2009, s'est prononcé, quant à lui, pour la reconstruction. Et pas uniquement à cause de l'amiante ; le CHU ne possède pas une organisation assez efficace de son espace interne. La décision de construire un nouvel hôpital appartient au ministère de la Santé. Si elle est positive, il faudra compter une dizaine d'années avant de le voir sortir de terre à proximité de l'actuel.
Une chose est sûre : le désamiantage de la tour Côte de Nacre est inévitable, qu'on réhabilite l'existant ou qu'on le démolisse au profit d'un bâtiment tout neuf.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Actualités
Retraite d'office deux fois de suite
Actualités
La justice pourrait s'en prendre au CHU
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.