Tendance Ouest : De nombreux joueurs ont quitté l'AS Cherbourg à la fin de la saison dernière, après la reléguation. Comment se compose désormais le groupe ?
Denis Goavec : Nous avons repris l'entraînement le 15 juillet, à cette date nous n'avions pas l'équipe. L'effectif est réduit. Il reste des cadres qui sont restés, il vont accompagner les jeunes pousses du club qui ont grimpé. Il a fallu ensuite recruter des joueurs, là aussi cadres, et des jeunes en devenir qui seront je l'espère capables de jouer en National.
Au niveau des recrues, qui sera un pilier pour porter l'équipe ?
Chaque recrue apporte son savoir. Il y a deux garçons de 28-29 ans qui vont apporter leur expérience, rassurer les jeunes. Hervé Batoménila, il a l'expérience Ligue 2, il commande, il parle, il rassure. Jean Coly également, notre avant-centre, physique et technique, il sera là pour marquer des buts. Ils s'ajoutent à Baptiste Guyonnet et Gaëtan Bleusez.
Comment faire pour tirer cette équipe vers le haut ?
Il faudra être patient. Nous avons du retard par rapport à la préparation habituelle, les derniers joueurs sont arrivés à moins de 15 jours de la reprise. Le degré de forme de chacun est différent, les automatismes ne sont pas encore là, donc il y a beaucoup d'interrogations en ce début de saison.
Mais c'est une équipe qui est en reconstruction et qui a du talent, et qui fera je l'espère un championnat intéressant avec un maintien aisé. Une seconde année pour confirmer et une troisième saison pour monter, ce serait l'idéal puisque je suis là pour trois ans.
C'est quelque chose qui vous attire, monter progressivement en puissance ?
Je suis plus à l'aise dans la construction, oui. J'aime bien mettre en place des projets de jeu, qu'il y ai un état d'esprit, gravir les échelons avec mes équipes. Cela dépend aussi des joueurs, des dirigeants. Je suis assez optimiste concernant l'AS Cherbourg car le club est passé très près de la mort. Aujourd'hui il revit, avec de nouvelles méthodes, un nouveau groupe, un super challenge qui nous attend. Les joueurs ont une grosse envie de progresser et de montrer que Cherbourg n'est pas mort.
Les matches de préparation arrivent à leur terme, il y a eu des victoires, une défaite face à Granville (3-1), comment avez-vous vécu ces rencontres ?
Nous avons fait en sorte de ne pas exploser les joueurs physiquement et de faire jouer tout le monde. Le contenu a été intéressant, même contre Granville, cela nous a permis de gommer certaines choses. Dans un amical, l'important n'est pas le résultat mais l'état d'esprit, et de réduire les incertitudes.
J'aurais aimé avoir 15 jours de préparation supplémentaires, et de davantage jouer avec mon équipe type. Ce n'est pas le cas, il va falloir trouver des solutions pour être présents le jour J (reprise du championnat le 17 août face au FC Nantes).
ECOUTEZ L'INTERVIEW DE DENIS GOAVEC
D. Goavec : "Les joueurs veulent prouver que l'AS Cherbourg n'est pas mort"
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.