Il aura fallu beaucoup de temps et d'abnégation aux policiers de la brigade des moeurs de la Sûreté départementale pour mettre la main sur l'agresseur présumé d'une joggeuse de 41 ans Les faits s'étaient produits le 2 février dernier sur les quais de Rouen, rive droite, vers 7h30 du matin. Alors qu'elle courait en bord de Seine, la joggeuse avait été ceinturée par l'arrière par un homme. Tous les deux avaient chuté au sol et la quadragénaire, à laquelle l'homme était toujours accrochée, avait menacé de se jeter dans le fleuve. Ce réflexe avait permis de le mettre en fuite.
Son ADN sur le jogging
Un portrait-robot fut rapidement réalisé par la brigade des moeurs. Parallèlement, une investigation fut menée sur le réseau téléphonique et des clichés d'individus connus pour des agressions similaires furent présentés à la victime. En vain. En mars, un homme arrêté pour exhibitionnisme en plein centre-ville de Rouen avait même été suspecté un temps par la police, avant que la victime elle-même ne le mette hors de cause.
Finalement, c'est grâce à son ADN que l'agresseur présumé a été retrouvé. Début juin, le laboratoire interrégional de police scientifique (LIPS) de Lille en retrouva des fragments sur les vêtements de la joggeuse, permettant d'identifier l'homme, déjà fiché. Il a été interpellé le 31 juillet et a fini par reconnaître les faits. Agé de 23 ans, il est originaire de Bourgtheroulde, dans l'Eure, et sera jugé le 6 février 2014 par la tribunal correctionnel de Rouen.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.