Qu'est-ce-que la tuberculose ?
C'est une maladie infectieuse, due à une mycobactérie appelée le Bacille de Koch, qui provoque, dans la plupart des cas, des troubles respiratoires (85%).
Comment attrape-t-on cette maladie ?
La tuberculose se transmet en inhalant un bacille de Koch, au contact d'un malade qui s'ignore par exemple. Une fois respiré, le microbe peut aussi ne pas se développer chez un patient. Cela dépend de l'organisme de chacun et de la promiscuité avec un malade. Il est important de rappeler que la bactérie ne se transmet pas par le toucher.
Quels sont les premiers symptômes ?
Une grande fatigue inhabituelle et prolongée, une perte de poids, des sueurs nocturnes, une infection pulmonaire ou une toux qui ne guérit pas.
Comment détectez-vous les malades ?
Dès qu'un médecin relève un cas ou soupçonne la contamination d'un patient, il doit le déclarer à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS). La DDASS transmet ensuite l'information au Centre de prévention CPMI. Et nous prenons contact avec le malade pour le questionner sur sa personne mais aussi son entourage. Il nous faut savoir d'où vient la contamination. La lutte anti-tuberculeuse qui dépend des compétences du CPMI est une mission de service public car cette maladie ne peut pas être éradiquée.
En revanche, il est possible de se soigner ?
Heureusement, un traitement aux antibiotiques permet une guérison. Mais ce traitement peut durer plus de six mois.
Pourquoi la tuberculose est devenue plus présente à Caen ?
C'est une question de densité d'habitants. Cette maladie concerne les populations qui ont un moins bon accès aux soins. La précarité est un facteur important. Les populations de nouveaux migrants, plus nombreux en ville qu'en milieu rural, sont également touchées. Ces tendances se vérifient dans les centres d'hébergement où les risques de transmission de la bactérie augmentent.
Mais la précarité n'est pas le seul facteur ?
En effet, 30% des cas concernent des personnes de plus de 65 ans car elles deviennent plus fragiles avec l'âge. De plus jeunes attrapent également la tuberculose. Et, dans la plupart des cas, il ne sont ni de grands voyageurs, ni immunodéprimés. Le contact avec une personne malade est le premier facteur de transmission et personne n'est à l'abri.
Une vie, six dates
1959 : naissance à Brest
1988 : arrivée à la fondation de la Miséricorde
1989 : doctorat en médecine
1989 : intègre le service des urgences
2002 : devient chef de services aux urgences
2006 : création du service de la CPMI à la Miséricorde ; devient chef de service
Légende-photo : Marie-Anne Salaün, chef de service du Centre de prévention contre les maladies infectieuses.
C'est une maladie infectieuse, due à une mycobactérie appelée le Bacille de Koch, qui provoque, dans la plupart des cas, des troubles respiratoires (85%).
Comment attrape-t-on cette maladie ?
La tuberculose se transmet en inhalant un bacille de Koch, au contact d'un malade qui s'ignore par exemple. Une fois respiré, le microbe peut aussi ne pas se développer chez un patient. Cela dépend de l'organisme de chacun et de la promiscuité avec un malade. Il est important de rappeler que la bactérie ne se transmet pas par le toucher.
Quels sont les premiers symptômes ?
Une grande fatigue inhabituelle et prolongée, une perte de poids, des sueurs nocturnes, une infection pulmonaire ou une toux qui ne guérit pas.
Comment détectez-vous les malades ?
Dès qu'un médecin relève un cas ou soupçonne la contamination d'un patient, il doit le déclarer à la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS). La DDASS transmet ensuite l'information au Centre de prévention CPMI. Et nous prenons contact avec le malade pour le questionner sur sa personne mais aussi son entourage. Il nous faut savoir d'où vient la contamination. La lutte anti-tuberculeuse qui dépend des compétences du CPMI est une mission de service public car cette maladie ne peut pas être éradiquée.
En revanche, il est possible de se soigner ?
Heureusement, un traitement aux antibiotiques permet une guérison. Mais ce traitement peut durer plus de six mois.
Pourquoi la tuberculose est devenue plus présente à Caen ?
C'est une question de densité d'habitants. Cette maladie concerne les populations qui ont un moins bon accès aux soins. La précarité est un facteur important. Les populations de nouveaux migrants, plus nombreux en ville qu'en milieu rural, sont également touchées. Ces tendances se vérifient dans les centres d'hébergement où les risques de transmission de la bactérie augmentent.
Mais la précarité n'est pas le seul facteur ?
En effet, 30% des cas concernent des personnes de plus de 65 ans car elles deviennent plus fragiles avec l'âge. De plus jeunes attrapent également la tuberculose. Et, dans la plupart des cas, il ne sont ni de grands voyageurs, ni immunodéprimés. Le contact avec une personne malade est le premier facteur de transmission et personne n'est à l'abri.
Une vie, six dates
1959 : naissance à Brest
1988 : arrivée à la fondation de la Miséricorde
1989 : doctorat en médecine
1989 : intègre le service des urgences
2002 : devient chef de services aux urgences
2006 : création du service de la CPMI à la Miséricorde ; devient chef de service
Légende-photo : Marie-Anne Salaün, chef de service du Centre de prévention contre les maladies infectieuses.
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