Bientôt quinquagénaire, ce Rouennais est tombé il y a une trentaine d’années sur des images de joueurs de football américain parés de leur tenue de combat. Casque vissé sur la tête et épaulières attachées, le parallèle avec les armures médiévales était tracé... Ajoutons à cela un engouement pour le show à l’américaine, une carrure imposante ainsi qu’un patronyme à consonance anglo-saxonne et sa passion pour ce sport devenait une évidence.
Iroquois puis Léopards
La découverte par ce père de famille du foot US a coïncidé avec la création des Iroquois, le premier club rouennais, au début des années 80. James Thomas a ainsi fait partie des premiers joueurs à faire vibrer les amateurs locaux de touchdowns avant de ranger crampons, casques et épaulières en 1993, pour raisons familiales et professionnelles. Et ce n’est qu’il y a quatre ans, qu’il a de nouveau saisi la balle au bond lorsque les Léopards de Rouen, qui ont succédé aux Iroquois, l’ont sollicité pour entraîner l’équipe junior.
Depuis ce jour, James Thomas vit ce rôle comme un retour aux sources. “J’y passe au moins quatre heures par jour de septembre à juin”, révèle cet électro-mécanicien qui rêvait d’être professeur d’EPS. Avec l’aide de deux assistants, l’entraîneur transmet donc son amour pour ce sport qui “repose sur la stratégie, le dépassement de soi et l’esprit d’équipe” à 45 jeunes de 18 à 20 ans. Et il y a au moins une règle à laquelle ce coach “papa-poule”, entier et perfectionniste entend ne jamais déroger : “je m’appuie sur le triangle : résultats scolaires, famille et sport, car on ne vit pas du foot US en France”.
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