Car la souplesse architecturale qu’elle induit a permis d’implanter le moteur plus bas, et les roues là où les stylistes les voulaient. Toute lourdeur visuelle de la carrosserie, inhérente à la vocation familiale d’un monospace classique, a ainsi été gommée, au profit d’une silhouette effilée aux formes douces et toniques. Raccourci de 4 cm sur son prédécesseur, abaissé de 5 cm, avec réduction des porte-à-faux et augmentation de l’empattement, le nouveau C4 Picasso n’est pas loin de s’apparenter à un break ou à un SUV. D’autant qu’une version Grand Picasso de 7 places sortira à la rentrée pour rester dans la logique de cette gamme.
Saut technologique
L’autre atout de la plate-forme modulaire EMP2 – et le travail de fourmi des concepteurs à cet égard – tient à la diminution de la masse véhicule d’environ 140 kg par rapport à la première génération. Un aérodynamisme soigné, allant jusqu’au carénage du soubassement, contribue aussi aux faibles émissions affichées par ce modèle. À bord, les aménagements s’inscrivent dans le pur esprit monospace, avec moult rangements, 3 sièges arrière individuels rabattables et un grand coffre. Pour sa part, l’immense pare-brise concourt à une belle luminosité intérieure, alors que la “déco” s’orne d’habillages flatteurs, créatifs et qualitativement convaincants.
Avec 4 finitions, la dotation d’équipement met déjà de série, dès la version de base Attraction, clim, audio MP3 ou kit Bluetooth. Spectaculaire, la standardisation de deux écrans grand format au centre de la planche de bord renforce l’ambiance moderniste. Et en haut de gamme, des sièges avant ont une fonction “massage”, le passager bénéficiant aussi d’un repose mollets.
Enfin, sur le plan technique, si la palette des motorisations reste bien connue, la boîte pilotée à 6 rapports, l’ex BMP, a été améliorée, et rebaptisée ETG6.
Au volant, le THP 155 ch essence permet de bien évaluer le comportement du C4 Picasso, mais accentue une tendance sous-vireuse que le e-HDi 115 ch estompe mieux. Appréciable, le couple généreux (270 Nm entre 1.750 et 2.500 tr/mn) relance facilement l’auto. Dans tous les cas, le châssis de ce monospace compact perpétue la tradition maison en cultivant un accord confort/tenue de route au top. Direction bien calibrée, freinage réactif et consommation sympathique – autour de 6,2 l./100 durant nos tests – consolident à leur juste valeur les atouts du dernier C4 Picasso.
Repères
Options novatrices. Le C4 Picasso 2013 propose de nouvelles options novatrices et voulues abordables. Avec des prestations parfois simplifiées, tel le régulateur de vitesse actif qui alerte d’un risque de collision… mais sans freiner. Il y a aussi le Park Assist qui “tient le volant” pour garer l’auto facilement, ou l’Alerte de franchissement de ligne, qui fait vibrer la ceinture.
2 écrans de série. Au-dessus, l’afficheur panoramique 12 pouces est dédié à la lecture numérique de la vitesse - très lisible - et aux autres données de conduite. Pour le “fun”, on peut personnaliser le fond d’écran ! En dessous, la tablette tactile couleur 7” fait interface avec les fonctions de confort, éventuellement, les services connectés et les aides à la conduite.
Un marché mâture. Depuis quelques années, le marché des monospaces compacts s’est stabilisé, étant même peu à peu rongé par l’expansion des crossovers. Les flottes d’utilisateurs professionnels commencent à intégrer ce genre automobile. Les concepteurs du C4 Picasso en ont tenu compte.
Verdict : 16/20
Sécurité ****
Finition ***
Confort ****
Economie d’usage ***
Séduction/Prix ***
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